Mezzo-soprano à la voix lumineuse et agile, Camille Royer est reconnue pour son expressivité, sa musicalité, son engagement et sa sensibilité.
Après des études d’ingénieur, elle étudie le chant lyrique parallèlement à son emploi de fonctionnaire, avant de décider de se consacrer entièrement à la musique. Elle a suivi des cours et des master-classes auprès d’artistes réputés (Cynthia Jacoby, Henry Runey, Delphine Collot, Gérard Théruel, Serge Cyferstein, David Stern) et se perfectionne actuellement auprès de Robert Expert et Thomas Palmer. Camille a obtenu un DEM de chant lyrique « Voix et mouvement » (mention très bien) au conservatoire de Bobigny.
Camille se consacre depuis 2011 au répertoire de mezzo-soprano et de second soprano : elle incarne avec autant de passion et de bonheur les rôles de jeune femme (Cenerentola, Mélisande, Dorabella, Cendrillon) ou de jeune homme (Ruggiero, Lazuli, Cherubino, Fragoletto). Sur scène, elle a notamment interprété le rôle d’Adalgisa dans Norma de Bellini sous la direction d’Alexandra Cravero, Fragoletto dans Les Brigands d’Offenbach sous la direction de Fabrice Parmentier, et le rôle-titre de Pelléas et Mélisande de Debussy, d’abord dans une mise en scène de Gérard Théruel en 2013, puis dans une mise en scène d’Olivier Dhénin en 2013 et en 2014. En 2015 elle interprète Hansel au théâtre de Saint-Quentin en Yvelines, dans une version de Hansel et Gretel de Humperdinck adaptée et mise en scène par Lionel Rougerie, avec l’orchestre Manifesto sous la baguette de Mélanie Levy-Thiébaut. En 2019 elle reprend le rôle de Hansel, ainsi que celui de la Sorcière et du Père dans une adaptation de l’opéra de Humperdinck en marionnettes pour deux chanteuses et un percussionniste, avec la Cie Sans Edulcorant. En 2020 elle interprète le rôle de Ruggiero dans Alcina de Haendel, avec l’orchestre Les Métamorphoses et dans une mise en scène d’Elizabeth Baz. En 2023 elle interprète le rôle-titre de Cendrillon de Massenet, sous la direction de Marion Ladrette, dans une mise en scène de Béatrice Lachaussée, à la Maison de la Musique de Nanterre.
En octobre 2014 elle crée le rôle de Tajëëw dans Viaje, opéra de chambre de Javier Torres Maldonado, créé au Mexique avec la compagnie Le Grain – Théâtre de la Voix et l’ensemble Sillages dans le cadre du festival Cervantino (mise en scène Christine Dormoy, direction Nicolas Chesneau). En 2016 elle crée le rôle de Diandra dans Enfants du Cristal, opéra contemporain de Jean-Marie Curti, avec la participation de personnes en situation de handicap.
Camille se produit également régulièrement en tant que soliste d’oratorio (dans Le Martyre de Saint-Sébastien de Debussy, La Messe de l’orphelinat de Mozart, Les Sept dernières paroles du Christ de Haydn, le Requiem de M. Haydn, le Stabat Mater de Pergolèse, le Requiem de Mozart, etc.) – ainsi qu’en ensemble vocal, avec Le Cortège d’Orphée (dir. Anthony Lo Papa – notamment une tournée en quatuor en marge d’une production de la Dame blanche de Boieldieu par la Co[opéra]tive), le chœur de chambre Nocturnal (dir. Sylvie Colas) et les Métaboles (dir. Léo Warynski).
Cherchant constamment à développer présence et authenticité dans l’expression vocale et scénique, Camille pratique avec ardeur et joie le théâtre physique avec Soif Compagnie, l’improvisation vocale libre avec Francis Got, et le clown avec Sylvie Daillot (Soleil Rouge, Hôpiclowns), Carole Tallec (Cie de l’Ouvert), et Fred Robbe (Théâtre du Faune). Artiste engagée, elle intervient en tant que clown en milieu de soins pour les associations Eclats de Joie et Amour de Clowns, et apprécie aussi la médiation artistique auprès de tous les publics (Cie Minute Papillon, Cie Caractère[s], Cortège d’Orphée).