Quelques photos du mois d’août!
(photos Yannick Omnes)
La mort de Didon:
Les nuits d’été (avec un peu de commentaire en allemand après la Villanelle, mais il suffit de passer):
C’est magnifique non?
(Flashback au tout début de ce blog!)
(Quelques billets pour célébrer les chanteuses qui me font vibrer et rêver. Leontyne Price, pour commencer, en pensant très fort à Axelle et à sa voix de velours!)
Frissons instantanés de Gershwin…
… à Verdi
Une semaine à Vézelay avec le Cortège d’Orphée, en résidence à la Cité de la voix.
Quelle semaine! Comme souvent les mots me manquent, et pourtant ce sont les mots qui peuvent être partagés ici!
Il est vrai que nous chantons l’Agneau mystique.
A la basilique, chaque jour, avec The Lamb de Tavener, l’Agnus Dei de la messe en Sol de Poulenc, et la Louange à l’éternité de Jésus.
Ange…
Tout me parle de lumière aussi, et résonne avec le chemin de ces derniers mois…
Christopher Kelly de la Maison du visiteur nous parle avec l’intelligence du cœur des jeux de lumière de la basilique. Le soleil illumine ses magnifiques chapiteaux. Promesse de retour pour le solstice d’hiver.
Les voix des magnifiques chanteurs avec qui j’ai le bonheur de chanter illuminent mon cœur. Hannah, Mélanie, Axelle, Léo, Anthony, Boris, Pierre, merci.
La beauté des textes et de la musique. Il n’y a pas à choisir.
La profonde humanité de chacun.
Respirer et vibrer ensemble – en cœur.
Rire aussi, beaucoup, souvent.
Les retours après les concerts. Chaque jour quelqu’un est touché par la Louange et vient nous le dire. Cette dame qui revient jour après jour nous écouter. Ce monsieur qui me dit que nous semblons n’être qu’un seul corps. Ces paroles qui nous touchent et nous portent.
Chacun de nous reste profondément soi et nous sommes profondément ensemble.
Mon toujours de la lumière…
J’accueille la lumière, sur notre terre de lumière.
Merci.
Your lover who has just walked out your door
Has taken all his blankets from the floor
The carpet, too, is moving under you
And it’s all over now, Baby Blue
Ferdinand: Pourquoi t’as l’air triste?
Marianne: Parce que tu me parles avec des mots et moi je te regarde avec des sentiments…
Jamais je ne t’ai dit que je t’aimerai toujours
Ô mon amour
Jamais tu ne m’as promis de m’adorer
Toute la vie
Jamais nous n’avons échangé de tels serments me connaissant,
Te connaissant
Jamais nous n’aurions cru être à jamais pris par l’amour nous qui étions
Si inconstantsPourtant,
Pourtant tout doucement sans qu’entre nous rien ne soit dit
Petit à p’tit
Des sentiments se sont glissés entre nos corps qui se plaisaient
À se mêler
Et puis des mots d’amour sont venus sur nos lèvres nues
Petit à p’tit
Des tas de mots d’amour se sont mêlés tout doucement à nos baisers
Combien de mots d’amour ?Jamais je n’aurais cru que tu me plairais toujours
Ô mon amour
Jamais nous n’aurions pensé pouvoir vivre ensemble
Sans nous lasser
Nous réveiller tous les matins aussi surpris de nous trouver si bien
Dans le même lit
De ne désirer rien de plus que ce si quotidien plaisir d’être ensemble
Aussi bienPourtant,
Pourtant tout doucement sans qu’entre nous rien ne soit dit
Petit à p’tit
Nos sentiments nous ont liés bien malgré nous sans y penser
À tout jamais
Des sentiments plus forts et plus violents que tous les mots d’amour connus
Et inconnus
Des sentiments si fous et si violents, des sentiments auxquels avant nous n’aurions
Jamais cruJamais, ne me dis jamais que tu m’aimeras toujours
Ô mon amour
Jamais ne me promets de m’adorer
Toute la vie
N’échangeons surtout pas de tels serments me connaissant,
Te connaissant
Gardons le sentiment que notre amour au jour le jour,
Que notre amour est un amour
Sans lendemain