in pursuit of happiness · divine comedy

Hey, I’m not the type
To say one thing and do another
And if it’s all right I’d kind
Of like to be your lover
‘Cos when you’re with me
I can’t help but be
So desperately
Uncontrollably happy

rêvé pour l’hiver · rimbaud

L’hiver, nous irons dans un petit wagon rose
Avec des coussins bleus.
Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose
Dans chaque coin moelleux.

Tu fermeras l’œil, pour ne point voir, par la glace,
Grimacer les ombres des soirs,
Ces monstruosités hargneuses, populace
De démons noirs et de loups noirs.

Puis tu te sentiras la joue égratignée…
Un petit baiser, comme une folle araignée,
Te courra par le cou…

Et tu me diras : ” Cherche ! ” en inclinant la tête,
– Et nous prendrons du temps à trouver cette bête
– Qui voyage beaucoup…

halo · ane brun feat. linnea olson

avec mozza et hélène

Quelques photos du mois d’août!

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(photos Yannick Omnes)

 

et lux perpetua luceat eis

Dimanche prochain à Arbois dans le Jura, mezzo-soprano solo dans le Requiem de Michael Haydn! Je me réjouis 🙂

affiche requiem Arbois

words about mourning · oliver sacks

[After my mother’s death,] I wondered how I would feel about sitting shiva. I did not know if I could bear it, sitting all day on a low stool with my fellow mourners for seven days on end, receiving a constant stream of people, and talking, talking, talking endlessly of the departed. But I found it a deep and crucial and affirmative experience, this total sharing of emotions and memories, when, alone, I felt so annihilated by my mother’s death…

From On the Move: A Life by Oliver Sacks, quoted in The Victory of Oliver Sacks, by Jerome Groopman, NYRB LXII, Number 9

magnus · sylvie germain

Comme un écho, fragmenté mais doux et profond..

Echo de Pedro Páramo, lu il y a un an et qui murmure encore à mon oreille la nuit, le désir, les fantômes, les morts qui nous parlent..

Echo d’un poème de Paul Celan découvert un jour à Bobigny en cours avec Charlotte Ginot, Todesfuge, tes cheveux d’or Margarete, tes cheveux de cendre Sulamith..

Est-ce ainsi que nous parlent les morts? s’est-elle alors demandé. Terence a répondu obliquement, disant qu’ainsi parle notre mémoire, en un ressassement continu, mais si bas, si confus, comme celui du sang dans nos veines, qu’on ne l’entend pas. On l’entend d’autant moins qu’on ne l’écoute pas. Mais il y a des livres écrits de telle sorte que, parfois, ils font sur certains lecteurs un effet semblable à celui de ces gros coquillages que l’on presse contre son oreille, et soudain on entend la rumeur de son sang mugir en sourdine dans la conque. Le bruit de l’océan, le bruit du vent, le bruit de notre propre cœur. Un bruissement de limbes. Adam a lu ce livre, qui à d’autres ne raconte qu’une histoire étrange, confuse, dont ils ne franchissent pas le seuil, et le livre se sera posé contre son oreille; un livre en creux, en douve, en abîme, où une nuée d’échos se sera mise à chuchoter.

avec mozzarella à l’ehpad du chatelard!

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(photos Yannick Omnes <3 )

janet baker

La mort de Didon:

Les nuits d’été (avec un peu de commentaire en allemand après la Villanelle, mais il suffit de passer):

C’est magnifique non?

(Flashback au tout début de ce blog!)

jon stewart · a great artist and a good man

Le dernier épisode n’est pas inoubliable, à part ces cinq minutes-là, bien sûr!

Plus une petite rétrospective avec le NY Times.